CANDY: L' Idole des petites filles des années 80!

CANDY

Il fallait bien que je vous parle d'elle... Elle a bercé mon enfance, au rythme des feuilletons que diffusait Récré A2 et que je ne ratais pour rien au monde (pas moyen de les enregistrer à l'époque!).

En bref, c'est la 1ère héroïne importée du Japon et directement issue du Manga Shojo qui porte son nom.

Nous sommes nombreuses à l'avoir maintes fois dessinée, surtout ses grand yeux étoilés, nous initiant sans le savoir au dessin manga...

A l'époque, je n'avais pas pu avoir de poupée CANDY (j'avais du en fabriquer une moi-même, une triste réplique qui m'a bien servi quand même), c'est donc avec plaisir que j'ai rectifié cette frustration d'enfant en dénichant plusieurs sur Ebay (des Italiennes pour la plupart, mais aussi des Japonaises plus rares).

Les deux poupéesCANDY qui prennent la pose de part et d'autre de mon article sont des FIBA (Italie) que je n'ai pas pu m'empêcher de rafraîchir façon Dolly Betty (brushing, finition des traits, toilette enrichie). Craquantes, hein?

SIGIKID

J'ai craqué sur cette petite Allemande, arrivée par Chronopost il y a tout juste quelques jours! C'est une poupée SIGIKID aux yeux peints, assez rare en fait.

Sigikid est une jeune entreprise qui jouit cependant d’une longue tradition. Les valeurs fondamentales de l'entreprise n’ont pas changé au cours des 150 dernières années.
L’histoire de cette entreprise est son engagement pour l’avenir car malgré tous les changements modernes, elle porte une responsabilité à l’égard de son passé.

1856 - 1968:
L’entreprise elle-même fut créée au 19ème siècle dans la ville de Bayreuth en Haute-Franconie, à 100 km de Nuremberg, la ville allemande du jouet.
En 1856, le commerçant nurembergeois Heinrich Scharrer ouvrit un magasin pour miroirs, perles en verre et jouets en perles dans la Friedrichstraße de Bayreuth.

Quelques temps plus tard, Christian Koch s’affilia à la maison de commerce déjà prospère. L’entreprise exportait alors vers le monde entier les perles en verre de très haute qualité fabriquées dans les verreries du Fichtelgebirge bavarois, de la forêt bavaroise et de Bohême.
En 1872, Heinrich Scharrer engagea Bruno Müller comme fondé de pouvoirs et celui-ci repris plus tard l’entreprise.

L’année 1910 fut marquée par un nouveau changement de propriétaire. Theo Köhler qui avait accompli sa formation au sein de l’entreprise Scharrer & Koch racheta l’entreprise. Il créa des filiales à Gablonz en Bohême et à Venise. C’est avec grande habilité et beaucoup de flexibilité qu’il dirigea l’entreprise pendant les dures années de la guerre.
Après 1945, la gamme de produits s’élargit et s’orienta aussi vers les enfants. A l’époque, on offrait pour Noël aux enfants des jouets dits jouets perles fabriqués en bois et en verre à partir de restes de production de perles de haute qualité. Empaquetés dans de jolies boîtes de couleur, ces produits « de recyclage » avant la lettre enrichissaient les cadeaux de Noël encore parcimonieusement distribués.

1968 - 1998:
En 1968, Theo Köhler remit l’entreprise aux mains de sa petite-fille, Sigrid Gottstein.
A l’époque, elle et son époux Josef Gottstein se posèrent la question de savoir pourquoi on ne fabriquait pas de jouets de haute qualité pour les enfants.
La direction de l’entreprise était convaincue de l’importance d’un bon design et d’une haute qualité des jouets pour le développement d’un enfant.
Pourtant, on ne trouvait nulle part des jouets satisfaisant à ces attentes. Ainsi, une nouvelle usine indépendante pour la fabrication de jouets fut créée sous le vieux manteau de l’entreprise H. Scharrer & Koch.
Rapidement, ils prirent conscience qu’il fallait trouver un nom international et concis pour la commercialisation de cette nouvelle gamme de produits. La marque « sigikid » naquit de la combinaison du prénom de la propriétaire « Sigi » et de « kid ».

Leurs poupées sont très belles et de grande qualité. J'en ai offert une brune à ma fille Elisée qui l'adore, j'en ai une blonde en restauration et voici la dernière arrivée, toute neuve!

Mes Baby Face de Galoob

Ces jolies poupées ont été commercialisées en 1991 par Galoob aux USA et Lansay en France.
Très recherchées des collectionneurs aujourd'hui, elles se distinguent par un corps articulé aux genoux, coudes et hanches, mais surtout par des frimousses très expressives! 19 moules différents pour leur visage, toutes les ethnies sont représentées, les yeux comptent également différentes couleurs...De quoi craquer, un, beaucoup, passionnément!
Je suis en train de me séparer des miennes par manque de place, à mon grand regret. Mais la vie est faite de choix...
Actuellement entrain de subir un relooking complet (il me faut réattribuer à chacune ses vêtements et chaussures d'origine!) et un joli brushing, ces demoiselles ont déjà vu 3 de leurs soeurs quitter la maison pour rejoindre de nouvelles mamans.
Voici leurs frimousses!
So Delightfull Dee Dee , 2 poupées, encadrent so sorry Sarah. 

La photo provisoire des jolies filles en attente d'une toilette définitive: de gauche à droite, Soplayfull Penny, So happy Heidi, So funny Nathalie et so Shy Cherry.

Et maintenant, prêtes pour une adoption... Elles ont rapidement trouvé  un nouveau foyer, sauf So Shy Sherry que ma fille a tenu à conserver!

Résurrection du King of pop

Dénichée toute nue et en bien mauvais état dans une brocante, la poupée Michael Jackson des années 90 (peu ressemblante à mon goût) avait grand besoin d'un bon relooking façon Betty.

Après un nettoyage au savon doux (merci la brosse à dent médium), un détâchage méticuleux, et un trempage de  2 heures dans de l'adoucissant pour restaurer la nature brillante et lisse des cheveux, j'ai retiré à l'acétone les traits d'origines et et remodelé son visage à partir d'une de mes photos préférées du Roi de la pop.  Pour lui donner un look OOAK, j'ai acheté une tenue de prince en côtes de mailles (merci Mattel).

Voilà le résultat: Votre avis m'intéresse...

Une fois terminée, la poupée a été acquise par une fan en février dernier.

 

1ère restauration, le début d'une addiction!

Un petit peu comme Obélix dans la marmite de potion magique, je suis tombée sur une poupée d'enfance par hazard dans un vide-grenier... Elle était dans un piteux état, ses cheveux étaient tout crépus, son visage et ses doigts barbouillés de feutre noir, et ses yeux étaient devenus opaques avec les bains répétés et les années... Il s'agissait d'une Tinnie de Raynal, ma poupée préférée quand j'étais petite fille. Une foule de souvenirs tendres m'est revenue rien qu'à la voir, je l'ai donc achetée pour 1 €uro symbolique et suis revenue à la maison avec la ferme intention de "lui redonner la vie".

Internet (surtout Youtube et les blogs des autres collectionneuses) m'ont apporté une mine d'infos pour la restaurer... Et ça a marché au delà de mes espérances.   Je suis passée à d'autres poupées plus complexes à restaurer et il m'a fallu me rendre à l'évidence: pour restaurer des poupées, il faut se constituer un guide de base sur le nettoyage des différents matériaux (nettoyer sans abîmer) qui constituent les poupées, avoir un bon coup de crayon (redessiner des traits...) et maîtriser les bases de la couture (un gros chantier pour moi, qui n'en avais jamais fait...).

J'apprends encore et toujours, et je m'émerveille régulièrement.

Voici 2 de mes Tinnies brunes, elles me font craquer avec leur petite bouille unique!

Toutes les poupées visibles sur ces photos ont été restaurées et ensuite acquises par des collectionneurs, mais j'en ai d'autres... ;-)



Et d'autres...


Restaurer les jouets d’antan, c'est conserver son âme d'enfant

Betty